Dans la (ré)organisation du système de soins de santé, AADM accorde une attention particulière aux aspects spécifiques qui constituent une menace aux soins de santé de haute qualité et accessibles. Pour ce faire, une réévaluation approfondie de la nomenclature et une réforme du financement hospitalier sont nécessaires. Une réévaluation de la nomenclature devrait idéalement être basée sur l’action purement intellectuelle et l’investissement en temps réel du médecin. C’est de cette façon que les différences de revenus des disciplines médicales doivent être harmonisées.
Une diversification des revenus est nécessaire pour les différents acteurs des soins. Ceci peut se faire en développant un système bien pensé de financement mixte : 60 % forfaitaire, 30 % de performance et 10 % de qualité. Cela permet ainsi d’assurer à la fois la satisfaction durable des patients et des prestataires de soins, ainsi qu’un système de santé mesurable et de meilleure qualité assurant la sécurité du patient.
Principales propositions AADM
- L’ établissement d’un revenu moyen devrait dépendre de la formation, de la disponibilité, de la charge de travail et de la responsabilité. Cela garantit un revenu correct pour chaque médecin.
- Un système de financement mixte est nécessaire : 60 % forfaitaire, 30 % de performance (à l’acte) et 10 % de qualité.
- Le financement des hôpitaux fait l’objet d’une réforme de sorte que les contributions des médecins ne sont plus nécessaires. En plus d’un système plus transparent, cela responsabilise aussi les gestionnaires hospitaliers.
- L’interdiction du tiers payant est supprimée à la première ligne, de sorte que les seuils sont encore plus bas pour le patient.
- Il y aura quatre catégories de remboursements et donc seulement quatre types de tickets modérateurs basés sur le DMG et l’augmentation du remboursement.