Les médecins offrent à leurs patients des soins de santé de haute qualité et des conseils personnalisés, accessibles et continus. Pour les médecins, la qualité de vie est également cruciale pour pouvoir faire ce travail correctement. Investir dans des infrastructures auxiliaires, oser changer l’organisation des cabinets et une culture de représentation et de rencontre redessinée qui permet un équilibre travail-vie privée en plus d’une optimisation de la protection sociale sont d’une importance primordiale.
Le système actuel d’accréditation est trop rigide et financièrement injuste. Un système d’accréditation réformé tient compte des objectifs, des besoins et des compétences individuelles d’un médecin et des évolutions au sein du système de soins de santé telles que l’utilisation des TIC, la participation à des consultations multidisciplinaires, etc.
L’augmentation de l’agressivité envers les prestataires de soins de santé augmente le sentiment d’insécurité. Outre les rapports clairs, nous militons également en faveur d’une plus grande sensibilisation et d’une tolérance zéro envers les agressions contre les médecins.
Principales propositions AADM
- Un statut social à part entière pour chaque médecin généraliste en formation ou chaque médecin spécialiste en formation, prenant en compte la constitution d’une pension et d’autres mesures de protection sociale.
- Une carrière non rectiligne en tant que médecin devrait être possible. Des mesures, en concertation avec la profession, doivent être prises à cet égard.
- Un soutien suffisant doit être apporté au médecin pour qu’il puisse exécuter les tâches de façon qualitative. Dans le cadre de la subsidiarité des soins, le financement est prévu pour une infirmière en médecine générale.
- Un environnement sûr dans lequel chaque médecin/prestataire de soins doit être en mesure d’effectuer son travail. Chaque cercles de médecins généralistes ou hospitalier a un point de contact avec la police pour discuter de la sécurité.
- La prise en charge par le médecin est essentielle pour garantir des soins de qualité au patient. Pour ce faire, il est important de prendre en compte le cœur de la tâche dans chaque décision politique, notamment par le biais d’un processus continu de simplification administrative.